Ni champignons, ni végétaux, ni animaux, les Myxomycètes forment un groupe étrange, à part dans le monde du vivant. 

Rangés dans le règne des Protozoa, ils rassemblent des espèces qui vivent dans des endroits humides, sur les vieux bois et autres matériaux organiques en décomposition. Eucaryotes non photosynthétiques à forme libre amiboïde, ils sont hétérotrophes et absorbent par phagocytose des bactéries ou des particules en décomposition. La multiplication asexuée est courante, la reproduction sexuée ayant lieu lorsque le milieu devient défavorable (Lecointre G. & Le Guyader, 2001). Le plasmode diploïde produit alors des sporophores disséminateurs de spores haploïdes. D'une remarquable variété de formes, leur biologie originale leur confère la capacité de se déplacer de quelques centimètres par heure pour se nourrir. 

L'ensemble du règne constitué par les Protozoa (au sens de TAXREF), qui rassemble notamment les myxomycètes (pour la grande majorité), est désormais intégré à l'Observatoire de la biodiversité végétale et fongique, aux côtés des plantes et des champignons. 

Traditionnellement étudiés par les mycologues (ou plus spécialement les "protistologues"), et longtemps rattachés à la fonge, les données correspondantes sont consultables via l'interface cartographique de l'OBV. 

 

 

Photo d'illustration : sporophores de Stemonitopsis typhina (F.H.Wigg.) Nann.-Bremek., 1975 - Source : RNN Pinail © Yann SELLIER