Observatoire de la biodiversité végétale de Nouvelle-Aquitaine
Inventaire du Patrimoine Naturel (IPN)
Flore - Fonge - Habitats
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Plante à port buissonnant pouvant dépasser 1 mètre de hauteur, l’ambroisie possède une tige ramifiée, plus ou moins pubescente, striée, veinée de rouge sur les plants les plus âgés. Ses feuilles très découpées, à segments ovales lancéolés plus ou moins pointus sont d’un vert franc sur les deux faces. Les fleurs mâles sont distinctes des fleurs femelles mais sont portées sur un même plant.
L’ambroisie peut être confondue avec ses cousines, l’armoise vulgaire (Artemisia vulgaris L.) et l’armoise des frères Verlot (Artemisia verlotiorum Lamotte). Pour les distinguer, observez bien la couleur des feuilles. L’ambroisie est verte sur les deux faces des feuilles contrairement aux armoises dont la face inférieure est argentée. Il existe par ailleurs d’autres espèces d’ambroisie, plus rares, avec lesquelles l’ambroisie à feuilles d’armoise peut être confondue.
L’ambroisie est une plante annuelle qui passe la période hivernale à l’état de semences enfouies dans le sol.
La germination débute généralement en avril-mai avec l’apparition de deux cotylédons, puis de deux feuilles opposées et découpées. En juin-juillet, la plante croît jusqu’à sa taille adulte ; c’est à cette période que l’intervention est préconisée. En août(-septembre), voire parfois dès mi-juillet, les fleurs s’épanouissent et émettent un pollen abondant. La plante fructifie à partir de septembre, puis se dessèche. Les semences tombant au sol constitueront la future banque de graines (source : Observatoire National de l’Ambroisie).
Le cycle biologique de l’ambroisie ainsi que son déterminisme auto-écologique restent toutefois imprécisément définis dans le sud-ouest.
L’ambroisie est une plante pionnière annuelle peu compétitive de la famille des Astéracées (tournesol, pâquerette, etc.) colonisant les sols nus et milieux perturbés comme les zones agricoles (cultures de tournesols), jardins, chantiers, friches, remblais, pare-feux forestiers, terrains vagues, bords de routes, etc. C’est une espèce thermophile et nitrophile qui affectionne les endroits chauds, ensoleillés et plutôt riches en azote.